25 août 2006

Rolando et Olivier


Je sais ce que vous allez penser : ça fait deux fois, cette pipe tu nous l'as montrée avant-hier.
Eh bien non, lecteur fidèle, ça n'est pas la même, regarde bien : c'est effectivement la même forme, mais celle-ci est en olivier.
La première n'était pas venue toute seule, et je n'ai pas encore fini d'en parler.
Voici donc une pipe de Rolando Negoita, en olivier.
C'est la première qu'il ait faite dans ce bois.
Et c'est ma première pipe en olivier.
Nous sommes donc quittes.
Je crois savoir qu'il y a moins de nuances au goût, avec l'olivier, qu'avec la bruyère.
Elle donne en tout cas le meilleur d'elle-même avec du latakia - souvenir de son ancien propriétaire, ou préférence de sa part ?
Je l'ai fumée hier avec un mélange maison que m'avait gentîment apporté Tobias, un membre allemand du Groupe.
Merkers Mischung 38 pour être précis.
Impression bien différente eeffectivement d'une bruyère, mais régal cette fois-ci, puisqu'avec un virginie, elle m'avait un peu laissé sur ma faim.
Elles ont beau avoir la même forme, quoiqu'un peu plus élancée pour celle-ci, les sensations sont bien différentes de l'une à l'autre.
Le plus difficile étant de ne pas me jeter dessus tous les jours.
Mais de même qu'il me faut un petit temps avant de me lancer pour fumer une pipe nouvellement arrivée, il faut que je me préserve mon plaisir, et je vais donc attendre un peu.
J'ai dit un petit temps : il ne faut rien exagérer, il ne m'a fallu que deux jours pour fumer quatre nouvelles pipes.
José Manuel Lopès, dont je parlais il y a peu, m'avait dit avoir plusieurs pipes, qu'il n'a toujours pas fumé, parce qu'il attend l'occasion. Celle par exemple de rencontrer son auteur et de fumer pour la première fois sa pipe avec lui.
Je n'en suis pas encore là, ça m'avait surpris d'ailleurs, mais je commence à le comprendre.
Quoi de plus bon que l'attente avant un rendez-vous ?

Aucun commentaire: