31 août 2006

Fumer, c'est vivre moins longtemps

Aujourd'hui encore, j'entends notre ministre de la Santé parler de 65 000 morts par an, dus au tabac, et de 5 000 morts du tabagisme passif.
Sur un paquet de tabac, je lis : Fumer, c'est vivre moins longtemps.
Je ne ressortirai pas la liste des vieillards qui continuent à fumer allègrement, et vont à l'encontre des dires du ministre.
En France, on estime à 10 000 par an les décès dus aux maladies nosoccomiales, c'est à dire les maladies bactériennes ayant causé la mort et attrapées en milieu hospitalier.
En France, on sous-estime le nombre de suicides à 10 000 par an. Je dis on sous-estime, puisqu'un haut comité de la Santé Publique pense qu'il faut en ajouter 20% de plus.
Je viens d'apprendre le suicide d'un de mes neveux, il n'avait pas vingt ans.
Je ne sais s'il fumait. Si c'est le cas, ça n'aura rien changé. S'il était non-fumeur, les hygiènistes de tout poil vont pouvoir se rassurer en se disant qu'il est mort proprement.
J'aimerais qu'on nous foute un peu la paix. il y a des choses, des chiffres, dont on ne parle jamais. La Faculté nous balance des chiffres et des conseils, elle ferait mieux de se méler de ses oignons. Nos ministres devraient peut-être se poser la question de savoir si dans une société où il faut être anorexique pour être mannequin, il n'y a pas d'autres problèmes aussi préoccupants.
Avoir la paix, c'est choisir.
Qu'on me laisse choisir.
Après tout, je n'ai peut-être pas envie de vivre vieux. Je n'ai pas d'enfants, il est à peu près certain que je claquerai tout seul dans mon coin, j'aimerais qu'on me laisse fumer tranquille et qu'on s'occupe un peu plus de tous ces mômes paumés.
J'aimerais qu'on arrête de me montrer en première page des magazines un nombril collé à la colonne vertébrale.
J'aimerais pouvoir me dire que si des gens que j'aime entrent à l'hôpital, ils ont quand même quelques chance d'en sortir debout.
Ah et j'oubliais, je pisse à la raie de tous ces gens propres et soignés à qui jamais rien n'arrive et qui n'étaient pas là pour empêcher un gosse de faire une connerie.

30 août 2006

la Confrérie a 40 ans



J'y avais fait allusion il y a quelques temps, je m'étais permis d'écrire à un "maître-pipier", en l'occurence le dirigeant d'une fabrique de Saint-Claude, pour lui demander ce qu'il en était.
Pas de réponse.
Je veux parler d'un petit événement tout de même : la Confrérie des Maîtres-Pipiers de Saint-Claude a quarante ans cette année.
Outre le fait qu'elle "intronise", au cours de cérémonies dites "chapitres", des fumeurs de tous horizons, la Confrérie a pour but de donner le plus possible de réclame à la pipe en général, et à celle de Saint-Claude en particulier bien sur.
Chaque année, les sociétés pipières de Saint-Claude sortent leur carnet de chèque.
Je suppose qu'ils attendent un retour sur leur vente.
Ici, je sens qu'il faut tout de suite que je fasse une petite mise au point. On va encore dire que je critique Saint-Claude, son milieu, les gens qui y travaillent, le goût de l'eau, ce qu'on y mange, la couleur du ciel, parce que c'est français, parce que c'est Saint-Claude.
Chose bizarre, si j'émets une critique à ce sujet, on en tient beaucoup plus compte que si un fumeur de bouffardes, fier de sa bonne grosse pipe et de son paquet de gris, émet des réserves sur les derniers modèles de pipe sanclaudiennes.
De bons esprits ont bien voulu me montrer du doigt, et tant qu'à faire, me mettre à l'index.
On s'occupe comme on peut.
Simplement, je voudrais rappeler ceci : je n'ai rien à gagner dans ces affaires. Je ne cherche pas d'honneur, pas de cadeaux, et surtout pas à être reconnu parmi certaines petites chapelles.
Simplement, j'avais voulu, il y a quelques années, créer un site internet un peu complet sur la pipe. Il n'y avait en France à l'époque que quelques sites personnels, et aucun forum.
J'ai commencé par un forum, j'ai bien eu raison, et deux ans après, j'ai pu ouvrir le site que, jeune fumeur, j'aurais été enchanté de découvrir.
Tout cela demande de l'argent et du temps.
Je ne me plains pas, c'est juste un petit rappel.
Je veux donc simplement signaler que quand je parle de la Confrérie de Saint-Claude, c'est en toute liberté. Je n'en fais pas partie, et je n'y ai jamais pensé.
Je connais des gens qui en font partie, en sont fiers, et ils ont bien raison. Simplement, comme on dit, "ça n'est pas mon truc".
Qu'on aille pas croire non plus que je suis contre, par principe.
Par principe, tout ce qui peut faire parler de la pipe, en cette mauvaise époque pour nous fumeurs, est bel et bon.
Ceci posé, je pose la question : à quoi sert la Confrérie des Maîtres-Pipiers de Saint-Claude ?
A faire parler de la pipe ? Cela peut se faire lors de l'intronisation du Premier Fumeur : celui-ci est une personnalité connue des médias et du public, et on souhaite bien sur que la photo de la personnalité, pipe au bec, circule le plus possible.
Ca n'est pas facile, d'ailleurs. Politiquement, n'oublions pas que fumer n'est pas correct. D'ou le fait que voir un homme politique de nos jours, bouffarde au bec, soit aussi difficile à trouver qu'une Nordh à un prix abordable. D'autres part, certaines personnalités, du spectacle ou du sport, ne veulent pas fâcher leurs amis. On ne peut s'empêcher de se demander si le désistement de dernière minute de David Douillet, en 2003, n'était pas du au fait de son amitié avec un Président de la République attaché à la lutte contre le tabac... Forcément, un double médaillé d'or aux jeux olympiques, qui fume, ça la fiche mal... !
Donc, voilà une nouvelle difficulté à résoudre.
Cette année, donc, quarantième anniversaire, qui sera le fumeur de l'année ? Il y en a-t-il un ?
Sais pas.
Silence radio.
Bon.
Pourquoi pas un livre, regroupant des textes ou des interviews de ces fameux Fumeurs de l'année ?
Combien de revues autont été contactées pour l'occasion ?
Il y a une personne qui me semble-t-il, aurait du être contactée par cette Confrérie. Cela aurait été de sa part une signe fort d'ouverture d'esprit, et de curiosité.
Cette personne, c'est le pipier Trever Talbert.
Voilà un américain qui présente deux pipes à un concours organisé par une revue, la meilleur sur le sujet. Il remporte deux premiers prix. Bientôt, on s'arrache ses pipes dans le petit microcosme d'amateurs. Et le voilà qui plie bagages, et vient s'installer en France. N'aurait-on pas du lui ouvrir grands les bras ? Faciliter son installation ? Même lui proposer un contrat ? Tout au moins l'inviter à venir, histoire de discuter, d'échanger ?
Ben non.
M'en vient une autre : Rolando Negoita, gagnant du concours lancé par BC.
Je commençais par dire que j'avais contacté le dirigeant d'une société sanclaudienne. Il est lui-même "Maître-Pipier", paraît-il. C'est ainsi qu'il est présenté dans certaine revue. Bon. On peut voir ses pipes ? Non. Je suppose qu'il connaît bien la question, je le pense et le souhaite d'ailleurs, mais de là à faire une pipe ?
Il n'est donc pas indispensable d'être pipier pour être Maître-Pipier.
Bon.
Donc la Confrérie va poursuivre je suppose, ses intronisations cette année.
C'est en quelque sorte une cérémonie de confirmation, pour ceux qui sont déjà fumeurs de pipe.
C'est un peu là un des aspects du problème.
A quoi sert de dire à des fumeurs de pipe : c'est bon, c'est confirmé, vous avez le papier façon parchemin, qui dit que vous êtes fumeur de pipe.
Ne faudrait-il pas chercher à toucher par exemple, les fumeurs de cigarettes ?
Combien de temps les maisons sanclaudiennes vont-elles sponsoriser ces activités ?
Je connais quelques confrères : j'ai l'impression qu'ils font beaucoup plus pour la pipe que la Confrérie elle-même. N'est-ce pas le monde à l'envers ?
Ces personnes n'auraient-elles pas fait les mêmes choses si elles n'avaient pas été intronisées ? Bien sur que si !
Alors ?
Ne faudrait-il pas ranger les coiffes, les robes de chambres, les tabourets, et chercher d'autres voies ?

29 août 2006

Maenz


Voilà, ça y est, j'ai une pipe de Cornelius Maenz. Je comprends mieux les louanges qu'on lui adressait, et les superlatifs employés par les heureux possesseurs d'une Maenz.
Les proportions sont parfaites, la réalisation sans faille.
Le tuyau est l'un des plus minces et des plus confortables que je connaisse. Seuls deux pipiers m'avaient donné cette impression de confort : Barbi et Ruthenberg. Et il semble que Maenz et Ruthenberg aient encore progressé de ce côté, j'ai peine à imaginer qu'on puisse faire encore mieux que ça.
Car c'est une politesse, de la part d'un artisan pipier, que de faire en sorte que le fumeur puisse fumer de façon confortable. La pipe ne doit pas lui décrocher la machoire, pour lui éviter d'avoir tendance à saliver, on va faire en sorte que ses dents s'écartent le moins possible quand elles tiennent le bec, il va pouvoir aspirer le plus facilement possible, on a fait en sorte que sa pipe fume sec.
Tout pour votre confort.
La chenillette passe sans encombres : un brin de tabac bouche l'entrée du perçage ? une chenillette et hop !
Bien sur, certains, qui à défaut d'avoir des idées, disent le contraire des autres, pour donner l'impression d'avoir un avis personnel, ont établi des raisonnements parfois extrêmements compliqués et contradictoires pour expliquer que le test de la chenillette ne veut rien dire. Certes, il n'a jamais été dit que c'était une condition indispensable pour qu'une pipe fume donne le meilleur d'elle-même, mais pourtant, pourquoi la plupart des pipiers, et parmi eux les meilleurs, font-ils en sorte qu'une chenillette passe du bec au fourneau ?
Pour notre confort à nous fumeurs.
De même que quand vous recevez quelqu'un chez vous, vous faites en sorte qu'il se sente le mieux possible.
C'est une question de politesse.
vous avez donc un outil à fumer dans les meilleures conditions. Cet outil s'appelle pipe.
Et quand cette pipe est signée Maenz, vous avez là un des meilleurs outils possibles.
Parce qu'il ne s'agit pas de se dire : je fume une Maenz, mais simplement je fume, en oubliant presque avec quoi. Il faut profiter du tabac, pleinement si possible.
Je n'irais pas jusqu'à dire qu'il faudrait s'enfermer, et couper le téléphone.
Non, ça n'est pas la peine.
Même le coup de fil d'un enquiquineur ne gâchera pas votre bonheur.
Si c'est ma première Maenz, c'est aussi ma première blowfish. Voilà longtemps que cette forme m'attire, parce que j'en vois des exemples étonnants. La forme en elle-même est curieuse, inhabituelle, presque torturée.
Je dis presque, parce que pour réussir une blowfish, il y a des points particuliers à respecter. Oeils de perdrix des deux côtés, flamme visible en haut et en bas. Pour que cela ressorte, il faut tout de même aller chercher le bloc de bruyère ad hoc, et ensuite se donner beaucoup de mal pour que le travail demandé ne se sente pas.
Cela aussi est une politesse : on ne doit pas voir le travail.

25 août 2006

Rolando et Olivier


Je sais ce que vous allez penser : ça fait deux fois, cette pipe tu nous l'as montrée avant-hier.
Eh bien non, lecteur fidèle, ça n'est pas la même, regarde bien : c'est effectivement la même forme, mais celle-ci est en olivier.
La première n'était pas venue toute seule, et je n'ai pas encore fini d'en parler.
Voici donc une pipe de Rolando Negoita, en olivier.
C'est la première qu'il ait faite dans ce bois.
Et c'est ma première pipe en olivier.
Nous sommes donc quittes.
Je crois savoir qu'il y a moins de nuances au goût, avec l'olivier, qu'avec la bruyère.
Elle donne en tout cas le meilleur d'elle-même avec du latakia - souvenir de son ancien propriétaire, ou préférence de sa part ?
Je l'ai fumée hier avec un mélange maison que m'avait gentîment apporté Tobias, un membre allemand du Groupe.
Merkers Mischung 38 pour être précis.
Impression bien différente eeffectivement d'une bruyère, mais régal cette fois-ci, puisqu'avec un virginie, elle m'avait un peu laissé sur ma faim.
Elles ont beau avoir la même forme, quoiqu'un peu plus élancée pour celle-ci, les sensations sont bien différentes de l'une à l'autre.
Le plus difficile étant de ne pas me jeter dessus tous les jours.
Mais de même qu'il me faut un petit temps avant de me lancer pour fumer une pipe nouvellement arrivée, il faut que je me préserve mon plaisir, et je vais donc attendre un peu.
J'ai dit un petit temps : il ne faut rien exagérer, il ne m'a fallu que deux jours pour fumer quatre nouvelles pipes.
José Manuel Lopès, dont je parlais il y a peu, m'avait dit avoir plusieurs pipes, qu'il n'a toujours pas fumé, parce qu'il attend l'occasion. Celle par exemple de rencontrer son auteur et de fumer pour la première fois sa pipe avec lui.
Je n'en suis pas encore là, ça m'avait surpris d'ailleurs, mais je commence à le comprendre.
Quoi de plus bon que l'attente avant un rendez-vous ?

23 août 2006

Rolando


Voilà exactement le genre de pipe dont on reconnaît tout de suite l'auteur.
En voyant ça, viennent des mots comme pureté, simplicité, sobriété...
La simplicité même.
Rolando Negoita est passé maître dans l'art de faire des pipes dont on se dit qu'elles doivent être très compliquées à percer.
Même si ça n'en est pas le meilleur exemple, sur celle-ci, on se dit qu'il a du avoir beaucoup de mal à faire un perçage coube qui suive la ligne arrondie qu'il a donné à cette pipe.
Eh bien non, c'est beaucoup simple que ça, le perçage est droit.
Tout simplement.
J'avais déjà une pipe de Rolando, avec une finition dont il est l'auteur, la wallnut.
J'en avais parlé dans ces pages.
Tant qu'à acheter une pipe, autant qu'elle soit représentative de son auteur.
Et bien, voici la deuxième.
Cette pipe, je ne l'ai pas achetée neuve. Mais j'ai eu la chance de pouvoir sauter sur l'occasion. A ce propos, certains tristes sires sont bizarres : quand ils vendent des pipes, c'est parce qu'ils ne sont pas colllectionneurs, c'est, en gros, de la bonté d'âme. Mais quand des gens qu'ils n'aiment vendent les leurs, c'est pour faire des affaires...
La personne qui me l'a vendue, et que je remercie encore ici, n'a pas fait une affaire. Elle aurait pu en avoir plus.
La bonne affaire, c'est moi qui l'ait faite !
Cette pipe, non contente d'être superbe, fume parfaitement, et je suis très content que nous fassions route ensemble.
Mais si vous voulez être épatés, rendez-vous sur le site de Rolando, et là, cliquez sur "Archives"... comme moi, vous n'en reviendrez pas.

21 août 2006

Pipes, de José Manuel Lopes

S'il est un livre indispensable, c'est bien celui-là.
Ce livre, j'essayais régulièrement de le ranger dans ma bibliothèque, mais il en ressortait trop fréquemment pour y avoir sa place. A défaut d'un rayonnage à côté de mon bureau, à portée de main, il restait par terre, à gauche du fauteuil.
Je l'avais déjà dans sa première édition, en portugais, mais je savais aussi que cette nouvelle édition, en langue anglaise, avait été revue et augmentée.
J'adorerais pouvoir en lire une version française, mais les éditeurs français sont trop bêtes, semble-t-il.
Je le commande donc sur un site que tous les amateurs connaissent, Synjeco, le site de Daniel Schneider.
Il est arrivé ce matin.
Amusant, en le feuilletant comme ça, de découvrir de nouvelles superbes photos.
J'avais il y a longtemps dit de cet ouvrage qu'il n'était pas un ouvrage magistral, mais un album de famille.
On y retrouve tous ces pipiers dont on connaît le visage, ou les oeuvres, on en découvre d'autres.
C'est même un jeu, lorsqu'une question est posée, d'aller y chercher des informations. Un des membres du Groupe Fumeurs de Pipe l'a appelé : le Livre. Et c'est d'ailleurs en ces termes que nous l'évoquons.
Certains feront la fine bouche : la millième sous-marque sanclaudienne ou anglaise n'a pas droit à autant de détails et d'informations que d'autres, largement plus développées. Je ne crois pas qu'il faille en incriminer l'auteur : allez donc demander des informations sur une marque comme "Télévision", ou "Dupont"(vous savez, les briquets ?). Et quel intérêt d'ailleurs, une fois que l'on sait qui les fabriquait, on a le principal.
Mais foin des petits esprits, si vous cliquez sur le titre, vous serez renvoyé à la page du Cachimbo Club du Portugal, et là, vous y verrez de très beaux compliments faits à l'auteur : mis à part quelques inconnus, dont je fais partie, ce sont des gens qui connaissent bien le sujet : ils s'appellent Eltang, Barbi, Biagini, Van Hove, di Piazza, Billhall, etc...
Allez-y voir, la compagnie est agréable, ce sont des enthousiastes, et c'est bien agréable.
Et puis surtout, si vous êtes curieux, si vous vous intéressez à la pipe, dépêchez-vous, vous ne le regretterez pas.

19 août 2006

Elle vole toujours, et précisions sur la corne

Voilà l'engin, on la voit mieux ainsi, non ?
Quand aux tuyaux en corne employés par Trever, il ne peut les dater avec précision. Son prédécesseur, Patrice Sébilo, les avait lui-même acheté en 1980, à une maison de Saint-Claude qui fermait ses portes.
Voilà, ce sera tout ;-)

18 août 2006

Soucoupe volante

Je vous parlais de l'arrivée prévue d'une soucoupe volante. Et bien, ça y est, elle a atterri. C'est une Cavicchi Flying Saucer, et il n'y avait pas de meilleur nom pour cette forme.

Et pour une fois, le titre du message ne renvoie pas à la page du Site consacrée aux époux Cavicchi. Non, cette fois-ci, il s'agit d'un lien vers le site qui m'a vendu cette pipe.
D'abord, il faut signaler que Tarek Manadilly, l'animateur du site, va lui-même chez les pipiers choisir les modèles qu'il met en vente. Outre ses connaissances en tabac, qui sont grandes, il a conseillé Manuel Shaabi pour que ses pipes atteignent le niveau technique qu'elles n'avaient pas avant.
Je ne connais pas ce monsieur personnellement, je ne l'ai vu qu'en photo, et voilà que le lendemain de ma commande, il me la confirme par écrit tout en s'excusant de répondre si tard ! Puis, le surlendemain, il me confirme l'envoi du colis, et me demande de lui écrire quand il sera arrivé.
Pour tout dire, j'ai profité de sa gentillesse : voilà longtemps que je voulais ajouter au site un de ses articles. Et comme un des membres du groupe s'avère être traducteur, et qu'il a proposé ses services (j'ai sauté sur l'occasion mais j'en reparlerai), j'ai demandé son autorisation à Tarek qui a accepté avec beaucoup de bonne grâce, et je crois même avec plaisir.
Et le paquet arrive : tout est là, sur la photo : la pipe dans sa pochette et sa boîte, un bourre-pipe que j'ai ajouté à mon trousseau de clef, une boîte de longues allumettes, et un CD, où j'ai retrouvé la page du site, et des photos de la belle.
La pipe ? elle est splendide, et certainement il faudrait que j'en affiche d'autres photos pour lui rendre justice.
Alors, pour ceux qui voudraient une pipe italienne, le site Theitalianpipe est un passage obligé.

17 août 2006

Trever montre les cornes

Arrivée hier chez moi, cette Talbert Ligne Bretagne, avec un sablage toujours aussi reconnaisable, c'est la patte du maître.
C'est ma quatrième LB - la cinquième en fait, mais j'en ai donné une à une amie fumeuse.
Tout me plaît en elles, ce sont de ces pipes avec lesquelles j'aime commencer la journée.
Encore trois, j'en aurai une par jour, et je ne serai plus tenté de les fumer plus souvent qu'à leur tour.
Celle-ci a une particularité : son tuyau en corne. C'est très joli, très élégant. Seule surprise, pour qui est habitué à la finesse des tuyaux de Trever, le bec est un peu plus épais, et un peu plus arrondi. Il n'est pas possible de tailler la corne aussi finement que l'acrylique ou l'ébonite.
On l'oublie au bout d'un moment. Je crois que ces tuyaux n'ont d'ailleurs pas été fait par Trever, mais par une famille du Jura, une des dernières sans doute, à proposer ce genre d'articles.
Je ne sais quand Trever a trouvé ces tuyaux, s'il les a depuis longtemps, ou s'il les a acquis tout récemment.
Je ne sais non plus qui exactement a fait cette pipe, de Trever ou d'Emily, mais cela n'a pas d'importance, elle se fume aussi bien que les autres !
Vous trouvez le fond joli ? C'est le dernier modèle de pochettes.
Cette pipe je l'ai eu in extremis : Trever en avait passé la photo sur son blog, avant de les envoyer aux Usa. Si vous ne connaissez pas encore ce blog, c'est le premier dans la liste, là, à gauche.
Bon, je vous laisse, une soucoupe volante vient d'atterrir chez moi, je vous en reparlerai.

13 août 2006

Rad Davis

Voilà un bon moment que j'avais envie d'une pipe de Rad Davis. C'est Erwin, encore lui, qui nous avait découvrir ce pipier, dont il soulignait l'excellent rapport qualité/prix. Puis Erwin, toujours lui, a commencé à nous montrer des pipes sablées de Rad. Puis plusieurs membres du groupe ont montré leur Rad Davis.
Non seulement j'avais vraiment envie d'en avoir une, sablée, mais j'avais en plus l'impression d'être le seul à ne pas en avoir.
Voici qu'hier soir, je me rends sur son site, hésite longuement, et me décide pour une natural blasticated. Une blasticated, c'est une pipe guillochée, et sablée, ce qui donne des résultats étonnants. L'affaire est faite en cinq minutes et je me frotte les mains.
Mais voilà que Rad, avec qui j'avais échangé quelques mails il y a quelque temps et qui semble se souvenir de moi, m'écrit pour me dire que cette pipe a été vendue une heure plus tôt !
La déception passée, qu'à cela ne tienne, je lui demande si cette pipe, dont vous voyez la photo, est toujours disponible. Comme elle est plus chère de trente dollars, je demande à Rad de me rappeler son adresse, pour lui régler la différence.
Eh bien, non seulement elle était disponible, mais il m'a fait cadeau de la différence, pour s'excuser du contretemps !
Voilà, non seulement j'aurai fini par avoir ma sablée, mais je crois qu'il aurait été dommage de ne pas souligner la gentillesse du bonhomme.
Donc une bonne adresse à retenir, pensez que le taux de change est très appréciable pour nous autres européens en ce moment, et profitez-en !
Et puis n'hésitez pas à repasser souvent sur son site : Rad travaille beaucoup, et il renouvelle constamment son site.

09 août 2006

C'est les vacances ?

Dernièrement, Trever avait lancé un sondage sur son site, afin que les membres du Groupe puissent élire la pipe de l'année. Chacun pouvait choisir l'élue de son coeur, et nous nous apprêtions à tenir les comptes, tranquillement. mais voilà que des simples d'esprits se sont amusés à fausser les résultats du vote. Ca n'était ni malin, ni gentil pour un pipier qui prend la peine de nous proposer cinq modèles différents.
Qu'à cela ne tienne, je préviens Trever que nous allons tous revoter, cette fois sur le forum. Là c'est plus difficile, on ne peut pas rester anonyme. Là évidemment, nous avons quelques petits écueils. Il y a ceux qui ont voté en passant un message sur le fil lancé à ce sujet. D'autres ont voté en lançant leur fil à eux. Certains, malgré un message sur le groupe, et deux annonce faites en particulier, ont revoté sur le site de Trever. D'autres n'ont pas revoté. Certains ont voté deux fois. Certains ont voté à nouveau, sur le site de Trever, et sur le forum.
Mais je pense que nous allons y arriver, les résultats reviennent au même, finalement.
Puis, pour faire en sorte que tous les membres du groupe soient au courant de ce qui se passe dans notre petit cercle, je décide de faire en sorte que chaque membre reçoive l'avis de mise à jour par mail. Une newsletter, comme on dit.
Mais voilà que je me rends compte que beaucoup ont changé d'adresse. Et ils n'ont pas vu la nécessité de me le dire, ce qui est normal, mais va pas mal me compliquer les choses dans les jours qui viennent. Vérification des adresses mail sur le groupe, vérifier que chaque adresse mail a bien accès au Cercle, la partie du site réservée aux membres du forum, vérifier que chaque adresse reçoit bien la newsletter, comparer les adresses sur le groupe avec celle des fichiers, également ne pas oublier les personnes qui désirent recevoir la newsletter mais ne font pas partie du groupe, enfin bref, trier tout ça.
Parce que chaque dimanche, envoyer, à un peu moins de six cent personnes, par lot de quarante à chaque fois, la newsletter, c'est un peu longuet. je pense donc profiter des possibilités que m'offre mon hébergeur, mais il faudrait au moins que la liste soit "claire". Il va donc falloir remettre tout ça au propre.
Heureusement, il y a de bonnes surprises : j'ai pu commander une Cavicchi, et une des canadian que Trever montrait sur son blog. De quoi se changer les idées !
Et puis, un monsieur très gentil, qui a du écrire au moins six livres sur la pipe, m'a contacté via le site et me propose de mettre à jour la liste des livres, plaquettes, etc... sur notre sujet préféré. Il a écrit la préface de l'édition anglaise, Pipes, de Jose Manuel Lopes. Il s'appelle Benjamin Rapaport. Voilà quelqu'un qui pourrait avoir autre chose à faire mais qui prend la peine d'apporter des informations aux autres. Il ajoute qu'il conseille toujours à ses amis américains de consulter le site FdP. Si ça continue, comme José, nous devrons faire une version anglaise...
Et puis, Erwin en est à la septième version de son article sur Rheinbach. il m'assure à chaque fois que c'est la dernière. J'attends les photos de David Enrique, en villégiature, mais de toutes façons, je pense que je ne ferai la mise en page que dimanche soir, vers 22 heures. Là, je devrais être à l'abri de modifications de dernières minutes...
Voilà une mise à jour qui s'annonce bien ;-)
Je me rends compte que tout ça fait un peu : quels sont mes problèmes domestiques ! voilà ma vie ! me voilà nu devant vous ! enfin c'est façon de parler.
Ceux qui ne m'apprécient pas, au départ, vont s'ennuyer encore plus que d'habitude.
Les autres passeront l'éponge...

03 août 2006

des idées pour aider le Mondial

Certains mauvais esprits ont fait courir le bruit que je n'espérais qu'une chose, c'est que le Mondial de la Pipe qui a eu lieu au mois d'avril - si, si, rappelez-vous ! - fasse un bide monumental.
Comme je l'ai dit, je ne le souhaitais pas, mais je l'avais prévu.
Ca ne m'a fait aucunement plaisir.
J'avais déjà écrit dans ces colonnes que le Mondial, seule manifestation à ne pas donner le nombre de ses visiteurs - certains ont argué que c'était la faute aux pipiers, mais ça sonnait faux - allait s'aggrandir l'année prochaine et s'ouvrir aux cigares. J'avais même écrit que cela serait une bonne affaire pour le milieu du cigare, déjà très bien organisé, mais qui ne dira sans doute pas non.
Je relatais dernièrement la réponse d'une revue axée sur le cigare, à qui Jean-Pierre Petyt, qui tient une civette en Belgique, avait demandé s'il n'était pas possible, dans leurs pages, de parler de la pipe et de ses tabacs. Réponse négative, bien sur, et malheureusement.
Voilà que le bruit court que ce futur "Mondial de la Pipe et du Cigare" allait sans doute s'ouvrir aux boissons alcoolisées, vins, spiritueux, que sais-je ?
Il va falloir louer de grands panneaux d'affichage, puisque cela va sans doute s'appeler "Mondial de la Pipe et du Cigare et des Alcools".
Bon, des affiches, y'en avait pas eu, mais sait-on jamais ?
On voit bien que l'organisateur de cette manifestation court après les idées.
Alors voilà, pour qu'on aille pas encore crier sur les toîts des choses fausses et méchantes, j'ai voulu aporter ma contribution.
Voici donc quelques idées qui feront, je n'en doute pas, que le prochain Mondial de la Pipe etc... rencontre enfin le succès qu'il mérite.
Nous aurons donc des stands avec des pipes, des cigares, des alcools, je propose d'y ajouter :
-des stands selon les spécialités culinaires régionales : rillettes du Mans, saucisson de Lyon, Tripes à la mode de Caen, sans oublier les bêtises de Cambrai, etc.
-des stands ouverts aux dernières trouvailles techniques, et ce dans tous les domaines : informatique, art de vivre, hi-fi, vidéo, etc.
-il serait dommage d'oublier d'encourager les jeunes talents : cela pourrait donner lieu à un concours, ouvert à tous les inventeurs. On pourrait l'appeler le Concours Lapine.
-et les voitures d'occasion ? on pourrait en profiter pour en fourguer ?
-sans oublier les arts ménagers
Et encore, je suis bien sur qu'on peut trouver plein de trucs !
Voilà, faites-en ce que vous voulez, mais si vous êtes intéressés, je peux chercher encore.
Ah, dernière chose, faudrait changer le titre, ça n'est plus un Mondial, c'est une Foire...

01 août 2006

Fumeur de l'âge de pierre


Voilà la deuxième pipe d'un tout jeune pipier en devenir, lui se dit encore apprenti. Quand je lis certains pipiers qui disent qu'ils apprennent encore tous les jours, je crois que David Enrique restera apprenti toute sa vie. C'est une grande chance.
Voilà donc que m'est arrivée une deuxième pipe de lui. Comme je vais en dire du bien, je précise que j'en ai le droit, puisqu'il a reçu mon chèque le même jour.
C'est donc une pipe de la série Silex. La bague est en aluminium. Le tuyau est en cumberland, et il est fait à la main.
C'est donc ma deuxième pipe de lui, la première était faite à partir d'un ébauchon préformé.
Je crois me souvenir qu'il avait été gêné, justement, de partir d'une forme déjà bien avancée. Ca n'est pas le cas cette fois-ci.
Je savais que David était bien conseillé : il a fait un séjour chez Marco Biagini, et il entretient des échanges réguliers avec Trever Talbert et Erwin Van Hove.
Et bien, ça se sent, puisque cette pipe n'a rien à voir avec la première. Le guillochage est particulier, unique. Le tuyau est très confortable, la pipe fume sec, elle se cale parfaitement en bouche, et ça n'est pas à cause de ses 24 petits grammes !
Bien sur David dira qu'il a encore beaucoup à apprendre, mais je crois qu'il n'aurait pas pu faire cela il y a encore quelques mois.
Il vous faudra donc attendre, puisqu'il n'en reste plus, que ces pipes sont parties en quelques jours...
Et d'ailleurs, si ça se trouve il est déjà passé à autre chose. Après la série Silex, aurons-nous la série Auroch ?
Mais en tout cas vous ne perdez pas au change : au contraire si j'ose dire, parce que leur auteur aura encore fait un pas en avant.
Heureux que vous êtes : vous n'avez pas encore votre pipe Enrique, la prochaine est peut-être pour vous... !