31 décembre 2006

Dernière pipe de l'année

Comme vous êtes tout de même un certain nombre à suivre ce blog, je vous dois quelques explications. Je suis en ce moment occupé, ce qui veut dire que je me prépare à travailler, et qu'il me faut une longue préparation. De fait, mes journées sont prises, mes nuits sont agitées, je ne peux consacrer autant de temps que je le voudrais aux affaires courantes, le site, le groupe, et ce blog.

Nous voilà donc au dernier jour de l'année. Il y a un bon moment que je ne prends plus de bonnes résolutions pour le nouvel an, assuré que je suis de ne pas m'y tenir. Je vous ferai donc grâce de cela. J'ai malgré tout assuré ici un message tous les trois jours, en moyenne, ce qui n'est pas si mal tout compte fait. Je ne promets pas d'en faire plus dans l'année qui vient, j'espère simplement avoir les moyens d'en faire autant.

Mais comme vous n'êtes pas là pour être tenu au courant de mon bulletin de santé, et de toutes ces petites choses qui nous arrivent - vous avez déjà assez de vos propres embrouilles, n'est-ce pas ? nous sommes d'accord - je vais donc, après avoir cru finir l'année sur une pipe de Trever Talbert, entamer la suivante avec une pipe de ... Trever Talbert !

Voilà maintenant plus d'un an que j'avais pu goûter une pipe de Trever en morta. Olivier, un membre du groupe, m'avait très gentiment confié la sienne quelques jours, ce qui est un signe de confiance ! J'avais donc aussitôt après revendu ma morta de Patrice Sébilo sur Ebay. Un français l'avait achetée, mais s'est dépêchée de la revendre, sur Ebay Usa. Ce modèle d'un pipier français a donc traversé l'océan, alors qu'un pipier américain avait fait le trajet inverse, pour s'nstaller en Bretagne, à l'époque où j'ouvrais le groupe. Nous avons donc fait, si je puis dire, nos débuts ensemble.

L'autre jour, Trever, sur son blog, parle incidemment d'une morta, et je ne peux que remercier Jean-Luc, plus curieux que d'autres, qui a posé la question de savoir où on pouvait la voir. J'ai donc écrit à Trever, qui très gentiment, m'a envoyé une photo en retour. Et je n'ai pas pu résister, c'était le moment, c'était celle-la.

Me voici donc heureux possesseur d'une morta sablée - je la voulais sablée absolument - de Trever. Je n'y retrouve pas le même goût qu'avait celle d'Olivier, mais Erwin me dit que Trever a changé de liquide de préculottage. En attendant, je suis en train d'y fumer du HH, et je ne demande rien à personne.

De fait, je passe ce réveillon seul - je ne parle pas de mon chat hypnotisé par le feu dans la cheminée - et certains me plaindront : ils auront bien tort : je fume la pipe d'un ami, avec un tabac conseillé par un ami, et je ne vois pas ce que je pourrais demander de plus.

Voici donc une année qui finit, et une autre qui commence, on ne peut mieux.
Je ne peux que souhaiter à mes lecteurs le plus de bonnes choses possibles, mais au minimum, d'avoir toujours leurs pipes bien bourrées cette année du meilleur tabac possible. Et quelles que soient les pipes qu'ils fumeront, d'où qu'elles viennent, qu'ils y prennent avantage et plaisir.

Voilà je crois ce que l'on peut souhaiter de mieux à des fumeurs de pipe, avec bien sur des voeux de bonne santé, puisque quand on est malade, on fume moins, ou plus.

17 décembre 2006

Ma pipe du Groupe à moi

La voici enfin, après quelques jours de sueurs froides ! J'ai bien cru qu'elle était perdue !
Le deuxième pipier à s'être chargé - et c'est une charge - de la Pipe du Groupe était Trever Talbert. Je dis était, puisque les souscriptions sont closes.


On peut demander bien des choses à un pipier, mais le mieux n'est-il pas de lui demander des pipes ? Et il faut dire que Trever a mis les petits plats dans les grands, puisque tous ont eu le choix entre plusieurs pipes.
Moi pas.
Moi j'ai vu défiler celles des autres, j'ai lu leurs messages, j'ai bavé, tranquille...
Il y en a même une que j'ai raté, de peu. Mais quand ça m'arrive de passer juste avant les autres, je sais garder un calme olympien. J'ai essayé de faire de même.
Trever m'avait écrit pour me dire que la mienne me plaîrait. Je m'attendais donc à du lourd, si j'ose dire. Et bien je n'ai pas été déçu ! Malheureusement, la photo que vous voyez n'est pas de Trever, qui ne sait plus où elles sont, mais de moi. C'est dire qu'elle ne rend pas hommage à cette superbe pipe.
Mais voilà, cette pipe est vraiment unique, comme les autres me direz-vous, mais celle-ci est à moi ! Dois-je vous parler du premier fumage, un régal ? Pas forcément, parce que si vous n'avez pas eu votre Pipe du Groupe de l'année, vous ne pourrez pas comprendre, et ça vous semblera long...
Dois-je dire que la pipe était accompagnée d'un petit mot très, très gentil ? Et d'une carte, pour les fêtes ? Ca oui je peux, puisque c'est encore une occasion de remercier Trever et Emily, pour leur gentillesse, et leur patience. Eh oui, patience, maintenant Trever me lit en français, mais à nos débuts, si j'ose dire, il a du éplucher mon anglais.

Voilà, avoir une pipe comme celle-la, c'est magnifique...

07 décembre 2006

Heiner Nonnenbroich

Ce qui m'a tout de suite attiré dans cette pipe, c'est bien sur son sablage. On sait que j'en suis friand. Et Heiner Nonnenbroich fait plutôt des lisses d'habitude.

Et puis cela tombait bien, j'hésitais entre une lisse, et cette sablée. Fausse économie, fausses bonnes raisons, bien sur. La lisse sera pour la prochaine fois.

Car je viens de fumer cette pipe, avec du HH. Petite pipe, facile à fumer, légère en bouche, tout, mais alors tout pour plaire.

De quoi donner envie d'en avoir d'autres !

Voilà pourtant un bon moment qu'Erwin nous parlait d'Heiner, j'ai encore une fois été long à la détente.

Mais c'est ce qu'on appelle reculer pour mieux sauter.

Voilà une pipe qui aura du mal à quitter ma poche les prochains jours !

03 décembre 2006

Commander des pipes, c'est si simple

J'ai commandé ces derniers temps deux pipes, l'une en Allemagne, l'autre aux USA.
Comme j'ai un peu trop fait joujou avec ma carte bleue ces temps-ci, mon paiement via paypal n'a pas été accepté, j'ai du coup du faire un virement à Heiner Nonnenbroich.

Un virement bancaire, quoi de plus simple, quoi de plus sur ? Et bien c'est un peu plus compliqué que cela, figurez-vous. Il faut d'abord savoir que si vous remplissez cet ordre de virement dans une autre agence que la votre, c'est plus long... même beaucoup plus long, il faut que le courrier soit transmis à votre agence... Dans le cas de deux agences parisiennes, l'une au nord, l'autre au sud de la capitale, comptez une semaine. Eh oui, le courrier entre agences bancaires se fait par char à boeufs. Et il semble que les boeufs fassent des arrêts buffet dans les espaces verts de notre bonne ville. Les derniers ont été repérés au Champ de mars, pas de chance, ils n'avaient plus trop de chemin à faire...

Pour Heiner, j'ai donc pris la peine d'aller demander un formulaire du côté du Palais-Royal, où je travaille ces temps-ci, et de l'envoyer par la Poste à mon agence. Trois jours plus tard, je me rends compte que la responsable de mon compte m'a laissé un message, un peu interloquée. Le numéro BIK de Heiner n'existe pas. Il faut dire que là je connais le truc, puisque j'ai déjà eu le même soucis, à plusieurs reprises, pour des virements en Belgique.

Eh oui, c'est surprenant, mais les banques des diverses nations européennes n'ont pas eu la bonne idée de calquer leur attitude sur les banques françaises : toute possesseur d'un compte en banque dispose bien d'un BIK (si, si je vous assure), mais il se trouve que tous n'ont pas le même nombre de caractères... et du coup, j'ai droit à chaque fois à des demandes inquiètes, ou de façon plus péremptoire on me dit que je me suis trompé.

Parfois même on vous demande d'envoyer un fax, pour confirmer l'ordre : il se trouve que je n'ai pas de fax, il me semble que c'est plutôt, en général, bon pour les sociétés, mais j'ai un truc bien pratique : une adresse mail. Ah, pas de chance, le mail, ça ils n'ont pas....

Je me suis même vu reprocher le fait que ce formulaire que j'avais adressé n'était pas un vrai formulaire, mais une photocopie. C'est pourtant ce qu'on m'avait donné. Je suppose qu'ils en manquent régulièrement, et que par précautions, ils en font un stock ? Mais enfin, on m'a fait comprendre que c'est louche...

Bon, mais enfin, ces deux pipes sont parties la semaine dernière, elles devraient arriver tout de même. Comme mon facteur a pris l'habitude, quand je suis absent, de laisser les colis à la concierge de l'immeuble d'en face, je suis allé lui poser la question tout à l'heure, à l'heure où elle et moi rentrons nos poubelles. Non, elle n'a pas mes colis. Mais elle sait pourquoi : les facteurs qui s'occupent des paquets sont en grêve... illimitée.

On m'a parfois reproché - entre autres choses, bien sur - de taper sur les services publics. Le soucis, c'est que j'ai l'impression que les boîtes privées travaillent de plus en plus comme les services publics.