Pour en finir, du moins pour le moment, avec tout ça.
Le fumeur a des droits, les non-fumeurs aussi. Il y a des gens bien élevés partout, et des excités aussi. Et des excès.
Le fumeur a des droits, les non-fumeurs aussi. Il y a des gens bien élevés partout, et des excités aussi. Et des excès.
Je ne peux cautionner par exemple que l'on compare les fumeurs à des gens que l'on a déportés et gazés. J'ai lu d'ailleurs souvent cette image dans l'autre sens. Toujours, à un moment ou à un autre, les rappels de cette triste époque surgissent, alors que notre sort n'est pas comparable.
De même, quand je lis que les fumeurs sont taxés d'empesteurs, de cloportes,et que leurs raisonnement sont toujours faux parce que leur cerveau est embrumé par le tabac, je trouve que voilà bien des injures faciles.
De même que cette légende selon laquelle les fumeurs coûtent chers à la Sécurité Sociale.
Je pense qu'un fumeur a le droit de s'acheter des revues, qu'elles parlent de tabacs, de tabacs à pipe, de pipes, de cigares. Le fumeur est un gars que l'on traîte normalement quand il reçoit sa feuille d'impôts, lui qui donne déjà tant tout au long de l'année.
On peut arguer que ces revues devraient rappeler que "Fumer tue" en France, "Fumer peut tuer" en Espagne. Oui, pourquoi pas, mais comment ? A chaque page ? Est-ce bien nécessaire d'ailleurs ? Comment un type qui fume aujourd'hui peut-il ignorer ces avertissements ?
Il me semble aussi que l'on prend la mauvaise route. Je connais des non-fumeurs, ou d'anciens fumeurs, à qui toutes ces histoires donneraient plutôt envie de s'y remettre, ou de s'y mettre.
Je crois qu'au lieu de vouloir gommer le fait que toute une partie de la population fume, que toute une partie de populations vit du tabac, que des tas de gens très bien ont fumé, et fument encore, on devrait s'attacher à leur apprendre à fumer mieux.
Et fumer mieux revient à fumer moins.
Bien sur, c'est plus difficile.
Et fumer mieux revient à fumer moins.
Bien sur, c'est plus difficile.
Profite-t-on vraiment de vingt cigarettes dans la journée ? ou plus ?
Peut-on ranger dans la même catégorie le fumeur effréné que celui qui fume un cigare par jour ?
Peut-on aussi ignorer que nous sommes tous inégaux devant le tabac ? Je sais que dans notre république, qui se targue d'égalité, ça sonne mal, mais je connais des gens dont le principal instrument de travail est la voix. Une cigarette suffit à certains pour ressentir une gêne. D'autres fument allégrement sans soucis.
Ne serait-ce que pour cela, il y a je crois inégalité devant le tabac. Donc pourquoi vouloir mettre tout le monde dans le même panier ?
On nous apprend que le premier facteur de cancer est le tabac, viennent ensuite l'acool, et d'autres truc. La pollution ne serait responsable que d'un pour cent des cancers. Je sais bien que je devrais faire une confiance totale à ces chiffres, mais ils me rappellent un peu trop le cas Tchernobyl. Souvenez-vous, ce nuage radioactif dont on nous a assuré, scientifiques en tête, que dès lors qu'il voyait les frontières françaises, il faisait un détour.
A ce sujet, un médecin donnait les chiffres sur les cancers des non-fumeurs : dans 85 pour cent des cas, on ne les explique pas. 85 %, c'est gros. On se penche alors du coup vers la recherche gênétique. C'est dans les gênes. Point barre.
Mais c'est à croire que les fumeurs n'ont pas de gênes, eux, les pauvres. Eux c'est parce qu'ils fument, les vilains, pas parce qu'ils ont peut-être le même souci gênétique que les non-fumeurs.
C'est le même coup que Tchernobyl. Quand les gênes voient que le proprio fume, ils se reposent.
C'est le même coup que Tchernobyl. Quand les gênes voient que le proprio fume, ils se reposent.
Je propose donc de taxer les gênes. En voilà un impôt égalitaire !
Je vais de nouveau parler de pipes bientôt, j'ai du retard de ce côté-là, et j'ai de bien jolies choses à montrer !