12 novembre 2006

Paul Bonaquisti

Voilà longtemps que je lorgnais sur les Bonaquisti, surtout après avoir lu l'article d'Erwin, et vu les photos d'Alexandra Negoita. Car il faut bien le regretter, Paul Bonaquisti est un grand pipier, mais il ne brille pas par ses photographies.
Du coup, pas facile de se faire une idée juste de ses superbes sablages.
Et voilà qu'après deux essais manqués, j'arrive enfin, sur Briablues, à mettre la main sur celle-ci.
Cette pipe a été réalisé en 2002, elle pèse 55 grammes. C'est le type même de la Lovat, sans fantaisies ni fioritures - je fais abstraction du sablage.
Si j'avais enfin le temps de retravailler les pages Formes du site, cette lovat fairait partie du lot.
Une fois en main, on est partagé entre un côté robuste, et sa légèreté. Un côté "costaud". Du solide. Un tuyau lovat saddle en cumberland, très bien ouvert. Elle tient parfaitement bien en bouche, sans qu'on ait besoin de la soutenir. Inutile de placer les doigts sous le fourneau, comme ceux qui mine de rien veulent bien montrer qu'ils fument une pipe.
Pour le sablage, pas de commentaires, il suffit de regarder. Et de se prendre à rêver sur ceux qu'il a réalisé depuis.
Voilà donc une belle et bonne pipe, qui se fume sans arrières-pensées, avec plaisir. Une de celles qu'on a tendance à emporter tout le temps avec soi. Et qui conforte dans l'idée qu'un pipier peut mettre tout son talent dans une pipe classique et discrète.

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