Presque une semaine de silence : tout simplement, je n'ai pas eu le temps, ni le courage, de venir écrire quelques mots ici. Physiquement, je n'étais pas loin d'être hors-service. Je dois avouer que ma tendance à m'emmêler les pinceaux s'en trouvait aggravée, voir les longs échanges suite au dernier article !
Mais comme nous avons fêté la dernière représentation hier (1090 représentations, tout juste !), je vais avoir un peu plus de temps devant moi, et pouvoir me reposer un peu.
Pas de mise à jour du site non plus, et j'espère pouvoir en faire une enfin, dimanche prochain.
Mais revenons à des choses plus sérieuses ;-)
Je me rends compte que bien souvent, il est de bon ton de ne pas fumer les mélanges que l'on trouve dans le commerce, tels quels.
Beaucoup de gens ont une propension, je dirais même une manie, à apporter leur petite touche à un travail fini.
Je ne parle pas d'ajouter un tabac pur à un mélange, non, je parle des petits chimistes qui se targuent d'améliorer un résultat final qui a demandé beaucoup d'essais, de travail.
Admettons par exemple, que vous fassiez un mélange composé d'un quart de Caporal export, d'un quart de gris, d'un quart d'Early Morning Pipe, et d'un quart de Saint-Claude Confrérie.
(celui-là, je suis bien sur que personne ne l'a fait, sinon, on pourrait croire que je vise quelqu'un en particulier).
Or ces quatre produits sont déjà en eux-mêmes des mélanges, finement dosés.
Pourquoi s'amuser à cela ?
Notez bien que je ne dis pas qu'ils sont tous mauvais, je n'ai jamais eu le courage de m'y atteler, j'en ai tout juste goûté quelques uns.
Jamais ces personnes ne s'amuseraient à dire : j'ai amélioré mon eau de toilette, voici la recette :
un quart de Shalimar, la moitié de Monsieur, et un quart de Fahrenheit !
Non, ça, jamais ça ne leur viendrait à l'idée.
Et pourtant...
Le plus étonnant, c'est que je n'entends jamais personne dire : bof, et pourquoi pas mettre une sardine dans une pêche au vin ? Non, ces recettes sont toujours accueillies avec de grand cris d'admiration.
Curieusement d'ailleurs, ces essais sont faits à partir de mélanges facilement trouvables en France. Quand on pense au choix disponible à l'international, n'est-il pas dommage de ne pas faire confiance à des gens dont c'est le métier ?
Ca s'appelle un blender - c'est la même chose que le "nez", en parfumerie.
Je le répéte, je parle là de mélange de mélanges.
Il me semble par contre assez intéressant de donner plus de place au composant d'un mélange, comme ajouter un peu de latakia, ou pour relever un goût qui peut sembler un peu plat.
Mais là, les exemples sont beaucoup plus rares.
D'ailleurs, si vous avez des recettes ?
1 commentaire:
Haa, je suis content de lire ça. Moi aussi je m'étonne toujours devant la légèreté avec laquelle on croit améliorer des recettes équilibrées.
Amicalement,
Erwin
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