La Savoy de Trever

Voilà trois ans, une très belle pipe de Trever Talbert m'était passé sous le nez. Ou alors, chose plus probable, j'avais les poches plates. Toujours est-il que j'étais resté sur ma faim. Si je devais écrire un article à chaque fois que je rate une pipe, il y aurait ici un message par jour... Mais voilà que le membre du Groupe qui avait acheté cette pipe la revendait récemment. J'ai cette fois été assez rapide - quoique pas assez, puisqu'une Negoita splendide... mais passons.

Or donc, voilà cette Savoy chez moi depuis quelques semaines. J'ai l'impression d'un retour au bercail. Le retour de la pipe prodigue. En fait, elle ne m'était pas passé sous le nez, je l'avais prêtée. Heureusement, son détenteur en a pris grand soin. Il me l'a soignée.

Je ne peux m'empêcher de penser d'ailleurs que si j'ai la chance de pouvoir me rendre à Rheinbach, j'aurai certainement la même impression en voyant Trever. Je ne l'ai vu qu'en photo, mais j'aurais l'impression de retrouver une vieille connaissance. Pareil pour David Enrique, dont je reparlerai bientôt. (Non, pas la tête !)

J'ai d'ailleurs failli rencontrer Martin Reck, venu à Paris avec Roger Wallenstein, un des deux Blue Lobster. Cela n'a pas pu se faire, mais j'espère que nous allons arranger ça à Rheinbach.
Sans oublier Erwin, bien sur.

Bon, en attendant, revenons à cette Savoy. Le sablage est plus profond que sur mon autre Talbert Briar, plus récente. Trever peaufine son style. Mais elle se fume bien sur parfaitement, elle est assez longue, cette pipe a du panache.

Voilà, bref message, bref passage, j'ai peu de temps à moi, et pas assez pour les autres. Je le redis : une pipe est une grande consolation.