Je vous parlais récemment des pipes de Walt Cannoy, en disant qu'elles sortaient de l'ordinaire. Eh bien, comme le mois de Décembre a été heureux, j'ai la chance d'avoir pu en acheter une, qu'Erwin Van Hove avait mis en vente il y a deux mois.
A gauche, vous pouvez admirer la bête.
Hein ? C'est quelque chose !
Je vois d'ici quelques adeptes de la pipe du berger taillée dans un bout de merisier pousser les hauts cris devant cette chose.
Je dois avouer que, il y a deux ans je crois, lorsqu'Erwin m'avait montré sa nouvelle Cannoy, j'avais pensé : c'est un peu trop pour moi.
Alors oui, c'est certain, ça sort de l'ordinaire, et j'attends avec impatience de l'exhiber à l'extérieur, dès que je ne serai plus malade. Mais une chose est sure : contrairement à ce que l'on pourrait croire, cette pipe n'a pas été faite n'importe comment, au petit bonheur la chance.
Celui qui fait ça comme ça connaît son boulot. Cette pipe a été percée, guillochée, sablée. Je l'ai fumée avec un petit mélange C&D, que m'a envoyé Alain Letulier, président des Pipe Club de France, sacré boulot, mais qui permet de rencontrer ses homologues américains, qui ne voyagent pas sans biscuits.
Elle se fume parfaitement, et tient même assez facilement en bouche : comme Gérard Majax, sans les mains ! Je confirme que la place de l'objet n'est pas dans une vitrine, c'est une pipe, ça se fume !
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